Aqua Tumulta a été publié en février 2014, à Montréal, chez Recto/Verso et paraîtra chez le même éditeur en France en janvier 2015, distribué par Interforum.
Huit millions de pèlerins attendus à Lourdes à l’été 2008, pour le 150e anniversaire des Sanctuaires célébré par le pape Benoît XVI, sont menacés de mort par un terroriste qui choisit individuellement ses victimes et procède au moyen de l’eau de la grotte ou des piscines. Le père Mendez, recteur, ne peut faire appel à la police au risque qu’on annule le jubilé et, plus encore, qu’on ferme définitivement ce haut lieu de pèlerinage.
Aussi a-t-il recours à un ami, l’ex-commissaire Jérôme. Ce dernier doit débusquer le psychopathe dans les 10 jours, sinon il n’aura d’autre choix que de prévenir les autorités et il en sera fait des cérémonies et des Sanctuaires. Le commissaire ne dispose d’aucune certitude que cet assassin existe, pas plus que de mobile, alors qu’il paraît impossible qu’on puisse tuer avec l’eau «miraculeuse».
Tout en remontant à l’origine de la dévotion à la Vierge, en quête de mobile, il se rend à Brive où selon le terroriste serait morte sa première victime. Ce qui se confirme et qu’en adviennent trois autres. Et le commissaire a la certitude que ces pèlerins ont bel et bien succombé à un virus aqueux contracté à Lourdes. Chaque jour, des centaines de personnes entrent en contact avec cette eau maintenue à température assez basse pour éviter toute contamination. Comment peut-elle inoculer un virus, et ce, à une seule personne à la fois? L’apparition d’un personnage féminin, au nom prédestiné dans les circonstances, apportera peut-être un début de réponse…
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Douala, Cameroun, vendredi 20 juin 2008
Du balcon de sa chambre de l’Akwa Palace, café en main et vêtu d’un peignoir, Diego Miranda observait les manèges d’un jeune Africain. Ce dernier venait de s’emparer d’une bicyclette couchée sur le terre-plein du boulevard du Général-Leclerc près d’un groupe d’adolescents aux vêtements dernier cri qui parlaient fort, en gesticulant. Manifestement pas plus âgé de dix ans, le garçon peinait à se maintenir en équilibre sur le vélo beaucoup trop haut pour lui. Après avoir gauchement parcouru une trentaine de mètres, il choisit de disparaître dans la ruelle boueuse qui prenait à gauche du restaurant Le petit Marseillais. Mal lui en prit, il dérapa et s’étala dans la gadoue. Il se releva tout marri, souillé de la tête aux pieds à l’exception du blanc des yeux. Les bras écartés du corps, immobile sous une couche de bouillasse épaisse et gluante, personnage risible, il provoqua l’amusement des passants qui longeaient les immeubles afin d’éviter les éclaboussures soulevées par les automobilistes indifférents.
L’EXPRESS (France) : (…) «Des Templiers aux Farc en passant par le dogme de l’Immaculée Conception, l’intrigue, bien huilée et sacrément documentée, dénonce fort à propos les marchands du Temple comme les contradictions de l’Église. Et questionne subtilement les rapports entre la raison et la foi. Un polar d’actualité.» les éloges de Delphine Peras: Lire ici
LA DÉPÊCHE (France) : L’auteur partage avec Zola, ce foisonnement de détails, proche du documentaire, et cette langue riche, aux inflexions délicieusement surannées. Si ce scénario a probablement été maintes fois pensé, Pierre Caron l’a osé. Avec beaucoup de talent . Lire ici
L’EXPRESS DE TORONTO: Ce roman pourrait bien se retrouver dans la liste des coups de cœur en 2014… Lire ici
HUFFINGTON POST : Pierre Caron revient au polar, pour notre plus grand bonheur! Lire ici
ÉCHO-VEDETTES : L’excellent auteur est sorti des romans historiques du Québec pour concocter une intrigue machiavélique. Lire ici
LE PLACOTEUX: Le livre est rédigé dans cette langue raffinée propre à Pierre Caron et révèle l’histoire avec une rigueur presque encyclopédique des détails. Et pourtant, l’auteur a gardé le suspense jusqu’à la fin. Lire ici